Né à Budapest en I933, Alexandre Hollan vit à Paris depuis I956.
Dès cette époque il prend l'habitude de s'isoler une partie de l'année dans le Sud de la France, en contact intime avec la nature, les arbres.
Depuis 1984, il passe une partie de l'été, au milieu des vignes et des chênes verts, dans son mazet de l'Hérault. Le reste de l'année, il peint dans son atelier parisien, approfondissant sa recherche de la couleur.

Pour voir, le regard va vers l'arbre, touche l'arbre. Une première sensation me parcourt. De l'endroit où elle s'arrête, la force du regard peut de nouveau se tourner vers l'extérieur. Saccadé, interrompu, c'est un lien qui se tisse... menacé à chaque instant par un raisonnement optique ou un débordement du rythme. Quand le regard arrive à la forme il se ralentit, se balance, s'adapte, et pour cela s'élargit, avant de toucher...